Lutte contre les intoxications au monoxyde de carbone

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Les intoxications au monoxyde de carbone sont liées à l’utilisation des appareils de chauffages, lors des périodes de froid, le nombre de victime augmente. C’est pourquoi l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) rappelle les mesures de prévention pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone est un gaz toxique qui peut-être émis par tous les appareils à combustion (chaudière, chauffage d’appoint, poêle, groupe électrogène, cheminée…).

Il est du :

  • au manque d’entretien des appareils de chauffage ;
  • à la mauvaise utilisation des appareils de chauffage ;
  • au détournement d’appareils non destinés au chauffage ;
  • à une mauvaise aération du domicile.

Il est inodore et incolore, c’est pourquoi il est indétectable par nos sens.

Malgré les campagnes de prévention grand public, la sensibilisation des professionnels du secteur et l’information des professionnels de santé et des services d’urgence, en 2014, en région Provence Alpes Côte-d’Azur (Paca), 241 personnes ont été intoxiquées, 201 personnes ont été orientées vers un service d’urgences hospitalières et 8 personnes sont décédées des suites d’une intoxication au monoxyde de carbone. Ces décès peuvent être évités.

Les symptômes de l’intoxication au monoxyde de carbone sont variables. La sévérité de l’intoxication dépend de l’intensité de l’exposition, de la susceptibilité individuelle (nouveau-né, enfant) et de l’état de santé préalable de l’individu exposé (antécédents cardio-vasculaires et pulmonaires).

IL EXISTE DEUX TYPES D’INTOXICATION

L’intoxication aiguë peut entraîner divers symptômes : maux de têtes, fatigue, vomissements, troubles cardiaques (palpitations), troubles visuels, troubles neurologiques (vertiges, confusion, désorientation) et parfois perte de connaissance b 1d3e rève. Les formes les plus graves peuvent se traduire par des convulsions, un coma, voire le décès. Dans tous les cas, les victimes nécessitent des soins immédiats. Des complications cardiaques et neurologiques (après un délai d’une à quatre semaines) peuvent être observées.

> En cas d’intoxication aiguë ou de soupçon d’intoxication, appeler le 15. La prise en charge doit être rapide et justifie une hospitalisation spécialisée. Dans l’attente de l’arrivée des secours, il est recommandé d’aérer les locaux, d’arrêter les appareils à combustion et si possible d’évacuer les locaux.

L’intoxication à faible dose dite « chronique » se manifeste par des maux de têtes, des nausées, une confusion mentale et de la fatigue. L’intoxication peut être lente et ne pas se manifester immédiatement. Elle est souvent trompeuse et confondue avec « une infection virale ». En cas de symptômes, parlez-en avec votre médecin traitant.

POUR EVITER LES INTOXICATIONS, DES GESTES SIMPLES EXISTENT

> Avant l’hiver, faire vérifier les installations de chauffage et les conduits de fumée par un professionnel qualifié.

> Ne jamais faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu : ils sont conçus pour une utilisation brève et par intermittence uniquement.

> Veiller toute l’année à une bonne aération et ventilation du logement, tout particulièrement pendant la période de chauffage, aérer au moins 10 minutes par jour et ne pas obstruer les entrées et sorties d’air du logement.

> Ne jamais utiliser des appareils non destinés au chauffage : cuisinière, brasero, réchaud de camping, barbecue, etc.).

> Ne jamais installer les groupes électrogènes dans un lieu fermé (maison, cave, garage…) : ils doivent impérativement être placés à l’extérieur des bâtiments.

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